Autour de John Milton

Par Maxime Durisotti

La lecture et la traduction des poèmes de John Milton s’est imposée de plusieurs façons. Il est la principale influence de Wordsworth, que je traduis : il n’est une page du Prélude qui ne comporte un écho, conscient ou inconscient, à Milton : des images, certains mots, parfois un rythme ou des choix syntaxiques, une infinité de « Miltonic echoes » (Sélincourt) qui nous révèlent à quel point Wordsworth connaissait Milton. Or on ne peut lire Milton sans être immédiatement ému : pas un vers de Paradise Lost n’est ennuyeux, convenu ou faible et la spiritualité qui s’y exprime est immédiatement inspirante. En marge de ce grand poème, les sonnets s’offrent comme de brefs mais intenses moments de méditation, ou l’expression d’une vive émotion. Ces « soul-animating strains » comme les nomma Wordsworth, sont d’une lecture parfois ardue, car la syntaxe y est plus restreinte, et les images plus fulgurantes ; et l’effort de compréhension se change très vite et très naturellement en travail d’écriture. Aussi je présente ces versions avant tout comme des exercices aussi plaisants qu’instructifs.

Édition de référence pour le texte et les notes : John Milton, Major Works, Edited with an Introduction and Notes by Stephen Orgel and Jonathan Goldberg, Oxford University Press, 1991

LES SONNETS DE MILTON

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